lundi 23 janvier 2012

Trop serieux

Trop sérieux ce blog; voila de jolis dessins
La radiesthésie, c'est pas difficile:
 Mais, il n'y a pas que le pendule; il y a aussi ..

les baguettes


mercredi 18 janvier 2012

La Radiesthésie

La « radiesthésie » regroupe un ensemble de méthodes de recherche à l'aide d'ustensiles tel le pendule ou la baguette de sourcier.
Le comportement de ces objets est supposé être sensible à la présence de fluides impondérables, de champs magnétiques, de qualités occultes ou encore de propriétés parapsychologiques.

Un peu d'histoire pour commencer
  • La baguette
Dans l'Antiquité, on prêtait déjà au bâton la propriété de médiateur des puissances occultes ou divines. La Bible raconte comment Moïse manifeste la puissance de Dieu à travers son bâton. En Égypte, des magiciens chaldéens auraient pratiqué la « rabdomancie », art de la divination par la baguette.
La baguette semble être cantonnée à un usage divinatoire jusqu'au XVe siècle. C’est à cette époque que l’on trouve les premiers écrits relatant la recherche de métaux ou d'eaux souterraines grâce à cet ustensile.
En 1692, dans le Dauphiné, Jacques Aymard signe quelques hauts faits de cette pratique en appliquant à la recherche de voleurs et de meurtriers. Dans son livre traitant de la Physique occulte (1693), l'abbé Vallemont propose une explication au phénomène. Pour lui, il s’agit de la manifestation d’une force analogue au magnétisme. Des corpuscules semblables aux aimants seraient libérés au moment où les meurtriers commettent leur forfait. La baguette permettrait alors de détecter ces corpuscules et ainsi de retrouver les criminels.
Les capacités de J. Aymard furent testées plus tard par la police du roi. Celle-ci conclut par la négative. Quant au livre de l'abbé Vallemont, il fut mis à l'index par l'inquisition suite à la présentation de l'Histoire critique des superstitions du Père Lebrun en 1701.
  • Le pendule
Contrairement à la baguette, on ne trouve guère d'emploi du pendule pendant l'Antiquité, le Moyen-Âge ou la Renaissance.
C'est en 1808 qu'un professeur à l'école spéciale de médecine de Strasbourg, A.C. Gerboin, publie ses Recherches expérimentales sur un nouveau mode d'action électrique. Cet ouvrage caractérise et classifie les différents modes de réactions d'un pendule tenu par l'homme en fonction du matériau au dessus duquel il se trouve. A.C. Gerboin y voit la manifestation d'une « faculté organo-électrique » de l'homme et popularise ainsi l'usage du pendule.
Ce bref historique est un résumé d'un rapport pour l'Académie des Sciences écrit par le chimiste français, Eugène Chevreul, et intitulé De la baguette divinatoire, du pendule dit explorateur et des tables tournantes (1854). Dans ce rapport, le chimiste présente ses travaux expérimentaux sur la question. Impressionné dans les premiers temps par la présence d'une force extérieure qui semble s'imposer à lui, il conclue néanmoins que cette force résulte de petits mouvements musculaires inconscients et dont la cohérence est le fait de l'autosuggestion.
Mais les travaux de Chevreul n’enrayeront pas la pratique de la baguette ou du pendule. Cette pratique continue de se généraliser et de se populariser entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe, période pendant laquelle la gloire de la science positive s'accompagne d'une mode extrêmement forte pour les phénomènes occultes.
Mais, le rationalisme montant, nombreux sont les adeptes de la baguette et du pendule ceux qui veulent démythifier ces pratiques et leur donner une raison scientifique. C'est ainsi que naît, à la fin des années 1920, le terme « radiesthésie » signifiant littéralement « sensibilité aux radiations ». La nouvelle théorie présente alors le « radiesthésiste » comme celui qui se sert de baguette ou de pendule pour détecter et amplifier un signal radiatif auquel il est sensible.
Cette pratique figure en bonne place dans les Merveilles de la science et de l'industrie publiées par Hachette en 1926.
Dans cette veine, Yves Rocard, feu le directeur du Laboratoire de Physique de l'Ecole Normale Supérieure, tente d'élaborer une théorie sur le biomagnétisme humain dans son livre intitulé Le signal du sourcier (1962). Ce livre l’amènera à rédiger par la suite un Que sais-je ? sur les sourciers. Ces différentes publications servent encore aujourd’hui de caution scientifique à toutes les croyances liées au mot « magnétisme ».

Sur le titre, le lien vers WIKIPEDIA